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8 juillet 2014 2 08 /07 /juillet /2014 13:37

 http://ecx.images-amazon.com/images/I/51DfjI7DtnL._SX300_.jpg Ca devait arriver, voilà-t'y pas  que j'ai à nouveau envie de rédiger des chroniques musicales, idée qui me trottait dans la tête depuis un moment et n'attendait que l'album idéal pour offrir le déclic.

 

  Celtic Frost, le groupe de metal suisse aux multiples talents, qui a commençé par le trash brutal et n'a cessé depuis de se renouveller, faisant même un crochet par l'avant-garde metal, eh bien Celtic Frost est un groupe que je connais finalement mal. J'avais écouté une partie de leur discographie sur Spotify, quand je me laissait encore plumer par ce site, l'été dernier, et puis, malgré mon interêt, je me suis lassé et mon souvenir a un peu rouillé. Monotheist, l'un de leurs tous derniers albums, paru en 2006, m'a nénamoins assez accroché pour que j'ai envie de le réécouter hier, ce qui a abouti à son achat ce matin (dans une version d'occasion qui compte le morceau Temple of Depression en plus au milieu du disque, que demande le peuple ?).

 

  Monotheist sévit dans ce qu'on peut appeler du doom metal. Pas de ce doom gnangnan qui devient tant à la mode aujourd'hui (bon, j'avoue volontiers adorer Les Discrets, mais pour moi ce groupe n'est pas du metal), mais un doom pesant et écrasant. En outre, Celtic frost n'a pas oublié ses racines trash, et cela se ressent dans l'instru mais aussi dans les vocaux gutturaux qui rende ce doom proche du sludge, voire du doom death. Bref, tout doom qu'il est, Monotheist n'en est pas moins d'une brutalité jouissive, peut-être l'un des plus violents albums de doom que j'ai entendu.

  Et en même temps, l'album ménage pas mal de passages atmosphériques : ainsi l'intro et le break sur A Dying God Coming into Human Flesh, mais aussi les morceaux gothiques où ne manquent même pas les voix féminines, Drown in Ashes, le plus planant, et Obscured, sans oublier la touche gothique sur nombre de morceaux plus violents.

  Parmi les morceaux les plus surprenants, Totengott me sidére par sa capacité à repousser les limites de la morbidité, avec d'autant plus de mérite qu'il ne s'agit pas vraiment d'un morceau metal, l'instru est minimaliste et l'essentiel de la morbidité repose sur la voix.

   A noter que même quand ils composent un morceau classique pour conclure leur album, Celtic Frost arrive à être bien plus original et talentueux que bien des groupes de metal.

 

  Bref, une grande réussite.

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